Jeudi 1 octobre à 9h30, en présence de Jean-Claude Charles
Long métrage d’animation de 75 mn (2005) de Michel Ocelot
Synopsis
Le Grand-Père, trônant dans sa grotte bleue, explique :
“L’histoire de Kirikou et la Sorcière était trop courte. On n’a pas eu le temps de rapporter tout ce que l’enfant avait accompli. Et il a vraiment accompli de belles et bonnes actions, qu’il ne faudrait pas oublier. Alors, je vous les raconte.”
Et il nous dit comment l’inventif Kirikou est devenu jardinier, détective, potier, marchand, voyageur et médecin, toujours le plus petit et le plus vaillant des héros !
Notes
Kirikou et la Sorcière était une histoire complète et terminée, un point c’est tout. Quand, le succès aidant, on m’a demandé si je ferais une suite, je me suis contenté de hausser les épaules : je ne mange pas de ce pain-là. C’était d’ailleurs une histoire close, qui ne permettait pas de suite (le séduisant bébé tout nu finit adulte, habillé et marié !). Didier Brunner, le producteur, a manœuvré avec habileté pour ne pas lâcher le filon. Il a suggéré quelques historiettes pour la télévision, dirigées par une collaboratrice très au courant, sous ma supervision, sans que cela me prenne du temps.
“Trois historiettes de Kirikou ?! Faites-en quatre, pour une sortie vidéo !”, s’est-on exclamé.”Quatre historiettes de Kirikou ?! Faites-les pour le cinéma, vous aurez le budget vous permettant la qualité, à laquelle vous ne pouvez prétendre dans le cadre de la télévision !”
Mais un autre élément que nous n’avions pas prévu s’est imposé : l’amour qu’on portait à Kirikou. Grands et petits, dans mon pays et dans d’autres, me demandaient un deuxième Kirikou.
“Tu nous as fait du bien, tu dois continuer. Tu n’as pas le droit d’arrêter”.
Cela devenait trop. Après quelques années de refus, j’ai accepté. Et j’ai dit à Bénédicte Galup, qui aurait bien préféré être seul maître à bord, que c’était devenu un long métrage Kirikou et que je devais le contrôler. Nous avons donc co-réalisé cet impensable Kirikou II. Et il a fait encore plus d’entrées que Kirikou et la Sorcière. M.O.
Générique
Réalisation : Michel Ocelot et Bénédicte Galup
Scénario, dialogues et graphisme : Michel Ocelot
Scénarimage : Michel Ocelot et Olivier Reynal
Synopsis : Michel Ocelot, Philippe Andrieu, Marine Locatelli, Bénédicte Galup
Musique originale : Manu Dibango
Studios d’animation : Armata TMT (Vietnam), Jetmedia (Lettonie)
Palmarès
Sélection hors compétition (1ère séance des enfants), FESTIVAL DE CANNES (France), 2005
Présentation au Museum of Modern Art (MOMA) de New-York, 2006
Présentation au Barbican Center de Londres, 2006
Prix
•Prix du Public, Meilleur Long Métrage, Rencontres Internationales de Wissembourg (France), 2005
•Prix du Jury International, Festival du Film d’Animation, Le Caire (Egypte), 2006
•Prix du Public, Festival Animovie, Stuttgart (Allemagne), 2006
•1er Prix du Jury Adultes, Long Métrage d’animation, CICFF Festival International du Film pour Enfants, Chicago (Etats-Unis), 2006
•1er Prix du Jury Enfants, Long Métrage d’animation, CICFF Festival International du Film pour Enfants, Chicago (Etats-Unis), 2006
Sélections officielles
•Festivals de Sainte Livrade sur Lot (France), Arras (France). 2005
•British Animation Awards, Londres (Royaume-Uni), 2006
•Festivals internationaux de Seattle (Etats-Unis), Auckland (Nouvelle-Zélande), Edimbourg (Grande-Bretagne), Haugesund (Norvège), Bienne (Suisse), Taipei (Taïwan), Amsterdam (Pays-Bas), Lisbonne (Portugal), Mexico City (Mexique), Singapour Istamboul (Turquie)
•Festivals internationaux de Jakarta (Indonésie), Pantalla Pinamar (Argentine), Kecskemet (Hongrie), Tel-Aviv (Israël), 2007
•Festival international d’Athènes (Grèce), 2008.
→ http://www.michelocelot.fr/#kirikou-et-les-betes-sauvages