Dimanche 2 octobre à 14h
En présence de Marie Gayzard
AVANT-PREMIERE
Film d’animation de Claude Barras
Durée : 1h06
De son vrai nom Icare, Courgette vit seul avec sa mère depuis que son père est parti avec une « poule ». Il a toujours trouvé bizarre cette histoire d’oiseau, mais c’est ce que sa mère lui a raconté. Et il ne fait pas bon la contredire. D’ailleurs, c’est parce qu’il veut éviter la raclée ce jour-là qu’il y a un accident et que sa mère meurt.
Raymond, le « flic » qui s’occupe de son cas, l’emmène au foyer des Fontaines, où il rencontre une petite troupe d’enfants : Simon, Ahmed, Jujube, Alice et Béatrice. Tous ont leurs histoires. Elles sont aussi dures qu’ils sont tendres. Ce n’est pas simple au début d’arriver là et de se faire accepter. Simon, le leader du groupe, chahute Courgette jusqu’à ce que celui-ci se révolte et gagne sa place. Alors la vie devient douce, parce qu’elle est peuplée d’amis. L’école où on joue à être des hommes de Cro-Magnon pendant le cours d’histoire, les rigolades de nuit dans le dortoir, les visites de Raymond qui ne l’oublie pas et revient le voir. La vie devient encore plus douce quand arrive Camille, une nouvelle. Une fille forte au foot et qui ne se laisse pas faire. Une fille dont on tombe amoureux. Mais Camille ne va peut-être pas rester dans la petite famille des enfants du foyer. Sa tante maltraitante et cupide veut l’emmener vivre avec elle, pour toucher sa pension. Courgette tente de la sauver des griffes de cette sorcière, le temps d’une escapade. Il gagne son amour mais perd la petite fille qui se retrouve chez sa tante à attendre la décision du juge concernant son futur. La tante est bonne comédienne et joue l’affectueuse. Il faudra l’ingéniosité et la solidarité de tous les enfants pour en venir à bout.
Alors que tout semble rentré dans l’ordre, voilà un nouveau dilemme pour Courgette. Raymond lui propose de l’adopter, avec Camille. Il va falloir choisir entre rester dans cette petite famille, ou en inventer une autre. Quand Courgette et Camille quittent le foyer, c’est le coeur lourd, mais plein des souvenirs de cette enfance grâce à laquelle ils ont enfin commencé à vivre.